Table des matières
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Henri Bénites
Auteur du Catalogue raisonné
de l’Œuvre peint de
Raphaël Toussaint
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Henri et Raphaël chez Mireille Fouque.
Autrice du Santon de l’Artiste sur son chevalet
Aix en Provence – Mai 2009
À partir du 22 juillet 2022, Henri Bénites cède gracieusement ses droits de propriété du Site à
Raphaël Toussaint qui devra en assumer les charges et l’entretien en se référant au Site.
Raphaël Toussaint
Pseudonyme de
Jacques de la Croix
durant sa période d’activité de peintre
1964 –> 202?.
(606)-Les Joueurs de boules à l’Auberge du bonheur-1986
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La peinture à l’huile sur bois
L’une des particularités de Raphaël Toussaint, est le choix du support.
Seules 4 de ses peintures sont peintes sur toile: (H.b-0), (H.B-1), (H.B-2) et (H.B-14)bis,
toutes ses autres peintures sont peintes à l’huile sur bois
Les avantages:
Sa longévité, plusieurs générations jouiront d’une peinture toujours fraiche.
La robustesse, la qualité du rendu, la rigidité, lisse comme du verre au toucher,
on ne ressent pas de grain comme sur une toile.
Il n’y a pas d’avachissement ni de ramollissement que l’on peut constater dans le temps
sur une toile ainsi que son relâchement.
Il est accessible à toutes les créations.
C’est à partir du XVIIe siècle que les supports rigides sont remplacés progressivement par la toile.
Peu de peintres utilisent le bois qui demande une préparation minutieuse qu’ils ne sont pas toujours en mesure d’assurer.
Les inconvénients:
Le poids pour les grands formats et la fragilité des angles en cas de choc. Ils nécessitent un encadrement.
Les tableaux de R.T sont majoritairement des petits formats et livrés encadrés.
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Préface
C’est au Salon d’automne au grand Palais en 1986 que débute vraiment ma formidable aventure (pour moi du moins) avec celui que je considère comme faisant partie des plus grands peintres de notre époque.
Pure coïncidence, c’est cette année là aussi, qu’est rendu l’hommage aux Peintres Témoins de leur Temps. J’ai fait alors le rapprochement entre ces deux évènements qui me semblaient significatifs.
Ce 23 novembre 1986, après trois journées entières au grand Palais, c’est à quelques instants de la fermeture de l’exposition que je me sens transporté à la vue d’une peinture titrée « Les Joueurs de boules à l’Auberge du bonheur» de Raphaël Toussaint.
Le jour suivant, de mon domicile, ma première et unique conversation téléphonique avec Raphaël. Unique parce que s’en est suivi une abondante correspondance littéraire alternée depuis plus de 30 années, facilitée par la distance géographique, lui en Vendée, moi dans les Bouches-du-Rhône.
Une amitié réciproque s’est renforcé durant toutes ces années passées durant lesquelles j’ai suivi son parcours de peintre. De ses courts débuts, classé dans la catégorie des peintres naïfs, il transite progressivement vers le paysage. Il n’est ni suiveur ni imitateur, il est lui-même. Un Raphaël Toussaint se reconnaît sans hésitation, aux cimaises d’une exposition.
Estimé par les connaisseurs, chacune de ses œuvres représente une démarche extrême dans un aboutissement qui lui est propre. C’est un hommage permanent au calme, à l’équilibre et au bonheur. Intimement, sa création est le reflet de sa vie. Il aime et peint avec aisance, malgré la complexité du sujet qui raconte à chaque fois, une histoire.
Ce cloisonnement très subjectif permet d’analyser le cheminement comme le démontrent tous les ouvrages pour traiter de cet Art dit naïf avec Henri Rousseau comme point de départ, suivi de Camille Bombois, Louis Vivin, André Bauchant, Jean Éve, René Rimbert et Jules Lefranc.
Mais aussi et surtout, tous ces peintres des siècles passés qui ont marqué sa vie, et lui révélèrent où se situait son véritable mode d’expression. À savoir entre autres les français: Nicolas Froment – les frères Limbourg. Les Flamands/Hollandais: Van der Weden – Gérard de Saint Jean – Philips Koninck – Joachim Patinir – Pierre Brueguel – Joss de Monper – Les Italiens: Léonard de Vinci – Raphaël – Giotto – Fra Angélico.
En 1964 apparaissent les premières toiles signées Raphaël Toussaint. Difficile de peindre en s’appelant Jacques de la Croix. Le 1er novembre 1963, jour de la fête de la Toussaint, il décide donc de changer son nom pour celui de Toussaint et, comme prénom il choisit Raphaël en hommage au peintre de la renaissance italienne.
En réalité, sa palette est hors normes, n’appartenant qu’à son propre style toujours apparenté à une réalité poétique qu’il porte en lui. Personnellement, et ce n’est que mon avis, si je devais le classer, ça serait dans un mélange de maniérisme et de primitif modernes à la manière du peintre flamand, Jan Brueghel (dit de velours). C’est tout simplement un langage pictural qu’il impose et qui lui est propre. «Ce qui fait que sa peinture peut être considérée comme unique» dixit Henri Griffon.
Pour ma part, et pour conclure sans aucune prétention, le style de Raphaël Toussaint peut se définir comme le mouvement »Raphaël Toussaint ».
C’est pourquoi, grâce à ma parfaite connaissance de ce qu’est Raphaël Toussaint, je me suis proposé pour construire et écrire le Catalogue raisonné de son Œuvre peint.
H.B.
Selon l’analyse d’Henri Griffon:
La cohérence de sa palette se définit en trois périodes :
–> de 1964 à 1972 ʻʻLe Naïfʼʼ
–> de 1973 à 1980 ʻʻLa transitionʼʼ
–> de 1981 à 2013 ʻʻLe Paysagisteʼʼ