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Ce Catalogue raisonné est le  Corpus numérique de l’ensemble des Œuvres répertoriées de

Raphaël Toussaint

À ce jour  il est incomplet

Plusieurs photos de ses tableaux sont manquantes notamment dans la première moitié de sa carrière

Cet appel s’adresse aux amateurs d’Art et collectionneurs qui détiennent des Œuvres de l’Artiste et de vérifier si elles figurent dans le Catalogue.

En cas de doute, contactez-moi en ouvrant cette page Contact:  https://raphaeltoussaint.com/contact/

Lexique

Les prises de vues et gravures sur DVD des tableaux de Raphaël Toussaint sont réalisées par : 

Le Studio de Céline

« Pour la mémoire des évènements des lieux et des hommes »

 Portrait de personnes qui sortent de l’ordinaire … Raphaël Toussaint    [1]                 Clic [ ICI ] pour: comment trouver mon tableau

Raphael Toussaint: Peintre yonnais –Raconte                                            Vous pouvez aussi faire une recherche par date,

                                                                  de 1963 à nos jours

Son Œuvre peint

Bienvenue dans le Catalogue raisonné de  Raphaël Toussaint

Le Catalogue Raisonné de l’Œuvre peint de Raphaël  a pour but de répertorier l’ensemble de ses peintures et autres œuvres artistiques. Tous collectionneurs et amateurs d’art détenteurs d’une ou plusieurs de ses peintures, peuvent, s’ils désirent les faire figurer dans ce Catalogue, nous contacter. Ils devront préciser si leur nom peut figurer dans la légende accompagnant les photos de leurs peintures. Sachant que la carrière de cet Artiste peintre est importante,  la construction de ce catalogue nécessitera beaucoup de temps avant  son achèvement.Elle se poursuivra jusqu’à la cessation d’activité du peintre que nous espérons la plus lointaine possible.

Année de son jubilé: 50 ans de peinture

Préface de l’Artiste

Comment je suis devenu artiste

N’est pas artiste qui veut…

Il faut des rencontres, des concours de circonstance pour que se révèle la vraie nature artistique d’un individu quel qu’il soit. On ne décide pas de devenir artiste par convenances personnelles, car là commence la tromperie et la supercherie avec leur cortège de dérives qui vont avec, au détriment de l’Art.

 

 

On est artiste que si l’on naît artiste

C’est là toute la différence.

Très tôt, encore un enfant, je fréquente les Musées.

J’ai la chance d’avoir un parrain extraordinaire qui, avec son épouse s’occupe beaucoup de moi.

Je suis un petit provincial eux sont parisiens.

Le couple qui n’a pas encore d’enfant m’entoure d’une profonde affection, me permettant ainsi de passer très souvent mes vacances à Paris.

Tout ce qu’il y a à voir dans cette ville merveilleuse, ils me le font découvrir. Nous sommes en 1949-1950. Grâce à eux, je me familiarise avec le contact de tous les musées de la Capitale et de tout ce qui touche à l’Art.

J’apprends à aimer le beau, ou du moins ce qui pour moi est le beau.

(À cette date, je commence également l’étude du chant classique et, étant doté d’une belle voix, je suis remarqué par le directeur de l’école de musique que je fréquente. Invité pour rentrer au Conservatoire National  de Paris dans la classe de Charles Panzéra, mélodiste de grande réputation. Mes parents s’opposent à ce projet compte tenu de mon jeune âge. Mais avec André Voisin, je continue pendant de longues années encore à étudier l’art du chant et de la musique. L’exigence dans le travail imposé par ce professeur développe considérablement chez moi, mon approche du beau.)

J’ai 12-13 ans. Ils m’offrent ma première boite de peinture à l’huile, que j’ai toujours.

Alors que beaucoup de mes camarades font du crayon de couleur ou de la gouache, j’ai moi, une belle boîte remplie de beaux tubes de peinture à l’huile et de grands pinceaux (comparés à ceux utilisés pour la peinture à l’eau).

Faire de la peinture à l’huile… quel bonheur, quelle joie et quelle fierté.

C’est ainsi que chaque jeudi, jour de repos à cette époque, et chaque dimanche, je passe mon temps libre à la campagne à la découverte d’un beau paysage à peindre comme, près de chez moi le Château des Oudairies, ou les bords de l’Yon près de la Grimaudière, et bien d’autres endroits situés autour de la Roche sur Yon.

C’est par un longue promenade à pieds ou en vélo qu’il faut faire, pour arriver sur les lieux souhaités.

Je ne suis d’aucune école qu’elle soit de dessin ou de peinture. Je suis ce qu’on appelle, un autodidacte, et les résultats ne sont alors, pas très convaincants. Pourtant je m’accroche par cette action de reporter sur la toile, ma vision sur le monde qui m’entoure. C’est par un travail important et régulier, que j’avance à petits pas vers  quelques progrès encourageants.

C’est aussi l’époque de l’achat de mon premier livre de peinture «Vincent van Gogh» dans l’édition Skira. En 1952, Van Gogh est connu de tous mais pour moi, il n’est pas le peintre des tournesols et des iris, mais le peintre des «mangeurs de pommes de terre». Ce sombre tableau me fascine avec ses visages rudes et angoissants, par la maîtrise du coup de pinceau et par le jeu de la lumière.

Mes 15-16 ans subissent d’inévitables influences, sans tenter toutefois de peindre à la manière de Van Gogh que je juge inimitable.

Maurice de Vlaminck que j’aime bien, me semble plus abordable, plus facile dans sa conception du paysage. Son geste large, franc, plein d’un lyrisme « emballant » me donne l’envie de peindre comme cela. J’ai peut-être essayé de peindre de cette manière.

Les impressionnistes dans ces années là sont mes modèles, mes guides, sans jamais oser penser qu’un jour je serais peintre.

Inimaginable, car je ne suis pas de ce monde!

À cette époque, être peintre est l’exception. Le peintre est perçu comme un personnage à part, considéré pour ce qu’il représente dans la société et désigné par ces mots «C’est l’artiste…».

L’Art en ces temps là est respectable et respecté lorsqu’il est représenté par des peintres tel que Albert Deman entre autres. Sa notoriété est grande à la Roche sur Yon car son talent est reconnu, et que mes yeux d’adolescent regardent avec admiration. C’est un grand privilège pour moi de l’approcher, lui que je place sur un socle de marbre comme la statue du Commandeur en quelque sorte, avec ma jeunesse, mon manque d’expérience et une tendance à fleurir la réalité.

C’est un grand peintre comme en témoigne aujourd’hui sa peinture, et à son contact, me vient l’envie d’être peintre moi aussi.  Notre relation devenant par la suite un peu plus fréquente car nous avons alors en commun le fait de connaître et fréquenter la galerie René Robin, celui-ci devenant en 1959 mon beau-père. Et ainsi, le destin des rencontres heureuses se met en route et me fait entrer à mon tour dans ce monde magique de la peinture. Timidement au début puis avec volonté et détermination par la suite, sachant que pour moi, s’ouvre alors une longue et large avenue que je parcours depuis cinquante ans maintenant.

Albert Deman peut-être, René Robin sûrement, sont mes rencontres concrètes des années 1960.

L’un me donne l’envie, l’autre décèle chez moi la nature artistique qui m’habite depuis toujours, et qui sait que je peux être un artiste car j’en ai la nature.

Ainsi va la force du destin